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France: pas de contamination par des dioxines à la suite de l’incendie de l’usine à Rouen selon les premières analyses

L’incendie ayant détruit 5000 tonnes de produits chimiques dans une usine de Rouen à la fin septembre n’a visiblement pas causé de contamination des produits alimentaires par des dioxines. Des prélèvements complémentaires sont toutefois attendus.

06 oct. 2019, 22:18
L'incendie du 26 septembre dernier a détruit 5000 tonnes de produits chimiques.

Les premières analyses sur une éventuelle contamination des produits alimentaires par des dioxines après l’incendie qui a détruit 5000 tonnes de produits chimiques dans une usine de Rouen sont «très rassurants», a affirmé dimanche la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

«Nous avons les premiers résultats qui sont très rassurants sur la dioxine sur les fourrages, les légumes, les fruits et dans le lait», a déclaré la ministre sur la chaîne d’information LCI.

Après le sinistre survenu dans un entrepôt de cette usine Lubrizol produisant des lubrifiants pour automobile, le 26 septembre, la récolte des fruits et légumes a été interdite dans une centaine de communes en Normandie et dans les Hauts-de-France.

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«Nous attendons des prélèvements complémentaires pour vérifier (…) qu’après une semaine d’accumulation les prélèvements restent toujours en dessous des seuils reconnus comme ceux de l’environnement normal, et si c’est le cas, nous pourrons lever toutes les restrictions sur l’alimentation dans la zone qui a été touchée par les fumées et les retombées des fumées de l’incendie», a annoncé la ministre.

Pas de risque lié à l’amiante

Agnès Buzyn a par ailleurs déclaré que tout risque lié à l’amiante était écarté en dehors du site industriel et que les hydrocarbures n’étaient présents qu’à l’état de «traces» dans les prélèvements réalisés, mais «rien de plus» que la pollution normale dans la ville de Rouen, toute proche du site de Lubrizol et l’un des berceaux de l’industrie chimique française.

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La ministre a également confirmé que l’entreprise voisine de Lubrizol, Normandie Logistique, elle aussi partiellement incendiée, n’avait toujours pas précisé quels produits avaient brûlé parmi les 9050 tonnes stockées avant le sinistre.

«Ça n’est pas un site Seveso classé haut, a-t-elle dit, pour autant nous avons besoin de connaître exactement le type de produits qui a été concerné par l’incendie» pour savoir si des «prélèvements supplémentaires» doivent être faits.

En France, le classement en Seveso signale la dangerosité d’un site et implique qu’il bénéficie d’une surveillance particulière.

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