Emmanuel Macron a été giflé par un homme poussant le cri de guerre royaliste "Montjoie Saint Denis!" lors d'un déplacement à Tain-l'Hermitage (Drôme) mardi. Une première pendant son quinquennat, condamnée par l'ensemble de la classe politique mais qu'il a relativisée.
Dans une vidéo diffusée sur Twitter et authentifiée par l'entourage du chef de l'Etat, on voit M. Macron, qui vient de visiter un lycée hôtelier, s'avancer rapidement vers un petit groupe de personnes massées derrière des barrières pour les saluer. Il s'approche alors d'un homme portant un tee-shirt kaki, une barbe noire et une longue chevelure.
Saisissant l'avant-bras du président, l'individu lui porte ensuite un coup sur la joue, l'entourage de M. Macron évoquant une "tentative de gifle". Dans cette même vidéo, juste avant la gifle, l'homme pousse le cri de guerre royaliste "Montjoie Saint Denis!" (également entendu dans le film "Les Visiteurs" en 1993) et "A bas la macronie".
"Il faut relativiser cet incident qui est, je pense, un fait isolé" commis par "des individus ultraviolents", a commenté M. Macron quelques heures plus tard auprès du Dauphiné Libéré. "Je ne voudrais pas que des individus isolés ou des gens qui vont vers les extrêmes puissent, en quelque sorte, faire oublier le reste", a-t-il ajouté, estimant qu'ils "ne le méritent pas".
Deux hommes - des Drômois de 28 ans, selon Alex Perrin, procureur de la République à Valence - dont l'auteur de la gifle, ont immédiatement été interpellés et entendus par les gendarmes. "A ce stade des gardes à vue, leurs motivations ne sont pas connues", a ajouté le magistrat, sans préciser davantage le profil des individus mais en indiquant qu'une plainte devait être déposée "dans les prochaines heures par le préfet".
Deux hommes - des Drômois de 28 ans, selon Alex Perrin, procureur de la République à Valence - dont l'auteur de la gifle, ont immédiatement été interpellés et entendus par les gendarmes. "A ce stade des gardes à vue, leurs motivations ne sont pas connues", a ajouté le magistrat, sans préciser davantage le profil des individus mais en indiquant qu'une plainte devait être déposée "dans les prochaines heures par le préfet".