La France a confirmé lundi son intention de réduire progressivement l'utilisation agricole de l'herbicide controversé glyphosate. Mais elle peine à énoncer clairement une stratégie de remplacement et une date butoir.
Sans donner de calendrier précis, le Premier ministre Edouard Philippe a demandé par communiqué aux deux ministères concernés de lui présenter "d'ici la fin de l'année" un rapport sur "les conditions d'un plan de sortie" du désherbant le plus vendu au monde.
Au même moment, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner a affirmé sur BFMTV et RMC que le produit "ainsi que tous ceux qui lui ressemblent et qui menacent la santé des Français" serait interdit en France "d'ici la fin du quinquennat", soit 2022.
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Le porte-parole minimise ses déclarations
En milieu de journée, M. Castaner a minimisé ses déclarations initiales en indiquant à l'AFP que le gouvernement "s'engageait à des progrès significatifs" d'ici à 2022, pour tous les pesticides dont le glyphosate. Mais il a précisé qu'il "n'y a pas d'autre date arrêtée par le Premier ministre".
"L'objectif est qu'on puisse trouver des produits de substitution d'ici la fin du quinquennat" a-t-il déclaré, sans donner de date butoir pour un retrait.