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France: la justice perquisitionne le siège du Front national

Après la propriété de Jean-Marie Le Pen mardi, c'était au tour, ce mercredi, du siège du Front national d'être perquisitionné par la justice française qui enquête sur d'éventuels emplois fictifs au sein du parti d'extrême-droite.

17 févr. 2016, 12:42
Le parti de Marine Le Pen est dans le collimateur de la justice.

L'enquête sur les salaires des assistants parlementaires des eurodéputés du Front national (FN) se poursuit. Une perquisition a été menée mercredi matin au siège du FN à Nanterre dans la banlieue parisienne.

La veille, la propriété de l'ancien président du FN, Jean-Marie Le Pen, avait été perquisitionnée dans le cadre de cette enquête. Le bureau de son secrétaire particulier, Gérald Gérin et les locaux d'un expert-comptable proche du parti ont aussi été fouillés par les enquêteurs.

Dans ce dossier, les soupçons portent sur les salaires versés à vingt assistants d'élus du Front national au Parlement de Strasbourg, Leurs noms figuraient dans l'organigramme du parti au début de l'enquête lancée en mars 2015.

Ces doubles étiquettes laissent supposer aux enquêteurs qu'ils sont affectés à d'autres tâches que le seul Parlement tout en étant rémunérés sur des fonds européens.

Le FN a réagi mercredi. Dans un communiqué, le parti d'extrême droite a dénoncé une "opération politique" initiée par le président français François Hollande et son Premier ministre Manuel Valls "dans le but d'entraver, de surveiller et d'intimider l'opposition patriote".

 

Emplois fictifs ?

Début 2015, la présidence du Parlement européen avait saisi l'organisme antifraude de l'Union européenne, l'Olaf, et transmis le dossier à la justice française. Le Parlement avait rappelé que ces salaires "ne peuvent (...) financer des contrats établis avec des groupes politiques du Parlement ou des partis politiques".

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