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France: aucun TGV vers la Suisse en ce deuxième jour de grève de la SNCF

Au deuxième jour de la grève SNCF, mercredi, le trafic ferroviaire reste très perturbé. En moyenne, seul un TGV sur sept et un train régional sur cinq ont circulé. Aucun TGV ne s'est dirigé vers la Suisse. Un retour à la normale est prévu jeudi.

04 avr. 2018, 19:20
La grève complique la vie de nombreux passagers ferroviaires qui se tournent vers le covoiturage.

Au deuxième jour de la grève contre la réforme de la SNCF, le trafic ferroviaire a été très perturbé mercredi. La mobilisation est restée élevée parmi le personnel, tandis que le chef du gouvernement a reporté un voyage prévu le week-end prochain au Mali.

Edouard Philippe "a décidé de reporter son déplacement au Mali pour rester ce week-end à Paris", a-t-il fait savoir. Son communiqué laisse entendre que l'annulation est notamment liée à la grève SNCF.

 

 

Mercredi, la participation à la grève était annoncée en baisse par la direction de la SNCF: 29,7% de grévistes "en milieu de matinée" (après 33,9% la veille). Les trois quarts des conducteurs restaient mobilisés (74% contre 77% mardi). En revanche, il y avait davantage de contrôleurs (77% contre 69%) et d'aiguilleurs (46% contre 39%) en grève.

En conséquence, seul un TGV sur sept et un train régional sur cinq en moyenne, soit sensiblement la même proportion que mardi, ont circulé. Aucun TGV n'a circulé vers la Suisse.

 

 

Ce premier épisode de la grève - deux jours sur cinq - doit s'achever jeudi matin avec un "retour progressif à la normale" dans la journée, selon la SNCF. Le trafic TGV est annoncé "quasi normal", trois trains régionaux sur quatre sont prévus et trois Intercités sur cinq.

Projet de loi

Alors que la grève perturbe la vie de très nombreux voyageurs, l'examen du projet de loi s'est poursuivi au sein d'une commission de l'Assemblée nationale. Il doit être discuté à l'Assemblée nationale en séance publique à partir du 9 avril, avant un vote prévu le 17 avril.

Suivant un argumentaire rodé depuis plusieurs jours, la ministre des Transports Elisabeth Borne a redit devant les députés son incompréhension devant un mouvement organisé "alors que nous sommes à mi-chemin de la concertation, que le débat parlementaire est engagé, qu'(elle a) présenté des propositions sur l'ouverture à la concurrence".

 

 

Gouvernement et syndicats défendent des positions diamétralement opposées sur certains points, à commencer par le statut des cheminots : le gouvernement veut le supprimer pour les futures recrues tandis que les syndicats veulent le préserver.

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