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France: un différend familial tourne au massacre et se solde par cinq morts

Cinq personnes dont un enfant ont perdu la vie dans un incendie mardi matin dans le sud-ouest de la France. Les enquêteurs évoquent un la piste d'un différend familial.

10 juil. 2018, 15:32
/ Màj. le 10 juil. 2018 à 20:55
Quatre adultes et un enfant sont décédés mardi matin dans leur appartement dans le centre-ville de Pau.

La piste d'un différend familial était privilégiée mardi par les enquêteurs français après la découverte, dans un appartement à Pau, des corps de cinq personnes, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Les victimes feraient partie de la même famille.

Ce sont les pompiers, appelés pour des fumées se dégageant d'un appartement situé au premier étage d'une résidence du centre-ville, qui ont fait la macabre découverte.

Lorsqu'ils ont pénétré dans l'appartement, "un canapé se consumait". Ils y ont découvert les corps sans vie de la famille: une mère de 36 ans et ses parents qui allaient fêter leur 66e anniversaire, tous trois de nationalité espagnole, le mari, un Marocain âgé de 32 ans, et le fils du jeune couple, âgé d'environ deux ans.

Jeune femme ligotée et bâillonnée

"Le drame s'est déroulé à l'intérieur (de l'appartement). Il y a des traces de violence" sur l'épouse et ses parents. "Tout laisse penser qu'on est sur la piste d'un drame familial", a dit une source proche de l'enquête.

"La jeune femme a été trouvée ligotée et bâillonnée avec de l'adhésif autour du cou" dans la salle de bains, a-t-elle précisé. Ses parents, venus de Saragosse (nord-est de l'Espagne) pour rendre visite à leur fille, ont été découverts "dans une chambre avec des traces de violences par objets contondants sur le corps".

Quant au mari, il "se serait tailladé les veines" après avoir commis ces meurtres, selon les premières hypothèses. De même source, il n'y a "pas de traces de violences apparentes sur l'enfant, qui serait mort des suites de l'incendie", probablement intoxiqué par les fumées.

Disputes fréquentes

Des voisins interrogés par le quotidien régional Sud Ouest ont affirmé que "les disputes étaient fréquentes au sein du couple". Selon un collègue de l'épouse, qui était professeur d'espagnol, elle aurait récemment porté plainte pour violences contre son mari.

"Il y avait eu des interventions policières dans cette famille en lien avec une séparation qui se passait mal", a confirmé une source proche de l'enquête. Le mari, dont on ignorait mardi la profession, n'avait pas de casier judiciaire. Des autopsies devraient avoir lieu dans les prochains jours.

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