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Fin de l’idylle économique franco-iranienne

La décision de Donald Trump de se retirer de l’accord sur le nucléaire remet en cause les ambitions de développement occidental dans ce pays. La Suisse aussi est impactée.

11 mai 2018, 00:01
epa04441890 Iranian workers work at the Iranian automobile manufacturing company Iran-Khodro, in Tehran, Iran, 11 October 2014. Iran-Khodro is the leading Iranian vehicle manufacturer that mainly assembles the Iranian brand Samand as well as the French Peugueot for both local market and exports to neighboring countries. The company’s turnover contributes with a major part of the country's non-oil revenue. Despite the international sanctions imposed on Iran due to the country's controversial nuclear program, Iran-Khodro is trying to produce all necessary spare parts by itself.  EPA/ABEDIN TAHERKENAREH IRAN INDUSTRIE AUTO KHODRO

Quel sera l’impact du retrait américain de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien sur les entreprises hexagonales? A Paris, la question agite les milieux économiques. Plusieurs groupes sont présents en Iran. «Les besoins de Téhéran correspondent largement aux secteurs qui sont des points forts de l’industrie française, comme l’automobile, l’énergie ou les infrastructures», précise Thierry Coville, chercheur à l’Iris et spécialiste de l’Iran. «De nombreuses firmes françaises se sont implantées dans ce pays après juillet 2015, dans l’espoir de profiter de l’ouverture économique.

Si les contours de la décision américaine restent à préciser, le Trésor a déjà publié une note qui donne le cadre des sanctions applicables aux entreprises étrangères. Les avoirs de ces sociétés aux Etats-Unis seront gelés, et les banques américaines auront interdiction de les financer. En outre, les entreprises qui continueront à travailler en Iran auront du mal à trouver des fonds auprès de banques...

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