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Fin de l’embargo sur la vente d’armes à l’Iran

Alors qu’il expire demain, aucun mécanisme n’a été prévu pour lui succéder. Nombreux sont ceux qui craignent le réarmement.

17 oct. 2020, 00:01
epa08688935 A handout photo made available by the presidential office shows, Iranian president Hassan Rouhani during a pre-recorded video address to the 75th session of the United Nations General Assembly in Tehran, Iran, 22 September 2020. Media reported that Rouhani said in his speech that the US can impose neither negotiations or war.  EPA/IRANIAN PRESIDENTIAL OFFICE HANDOUT  HANDOUT EDITORIAL USE ONLY/NO SALES ArcInfo

C’est une date importante dans le conflit qui oppose la communauté internationale à l’Iran. L’embargo sur les armes imposé par l’Union européenne et l’ONU en application de la résolution 2231 du Conseil de sécurité, qui avait endossé en 2015 l’accord sur le nucléaire iranien, le JCPOA, expire le 18 octobre et aucun mécanisme n’a été prévu pour lui succéder.

Pour les pays qui s’inquiètent de la reprise des activités nucléaires et balistiques de l’Iran comme de ses actions déstabilisatrices au Moyen-Orient, cette échéance risque d’être lourde de conséquences. «La non-reconduction de l’embargo sur les armes serait une erreur stratégique majeure, tant les répercussions se feraient sentir bien au-delà du Moyen-Orient et du sous-continent indien», préviennent, dans une tribune qui devait paraître hier sur le site du journal «Le Monde», une cinquantaine de parlementaires français, appartenant à la majorité comme à l’opposition. Ils alertent contre «un risque de guerre ouverte»...

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