La chasse à l'homme dans l'ex-Yougoslavie est terminée. Après l'arrestation de celui qui fut le chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, le 26 mai dernier, il ne restait plus qu'un criminel de guerre toujours en fuite dans les Balkans: Goran Hadzic. L'ancien président de la République serbe autoproclamée de Krajina (RSK), en cavale depuis huit ans, a été interpellé hier en Serbie, dans un monastère près de Novi Sad (Nord), au coeur des monts idylliques de Fruska Gora. Il était armé, selon certaines sources, mais n'a opposé aucune résistance lors de son arrestation.
Il avait disparu de son domicile de Novi Sad, le 13 juillet 2004, juste avant que le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye ne délivre un mandat d'arrêt contre lui. Quatorze chefs d'accusation sont retenus contre lui, dont persécution pour des motifs politiques, raciaux et religieux, extermination, meurtre, torture, déportation, traitement cruel,...