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Filet de sécurité pour les lanceurs d’alerte

La Commission propose de protéger, à l’échelle de l’UE, ceux qui dénoncent des violations du droit de l’Union.La Commission propose de protéger, à l’échelle de l’UE, ceux qui dénoncent des violations du droit de l’Union.

24 avr. 2018, 00:01
ARCHIV - ZUR MELDUNG, DASS DIE SPANISCHE POLIZEI DEN WHISTLEBLOWER UND EHEMALIGE INFORMATIKER DER BANK HSBC FESTGENOMMEN HAT, STELLEN WIR IHNEN DIESES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG - Herve Falciani, a former IT employee of HSBC bank speaks during a press conference in Divonne, France, near the Swiss border, Wednesday, October 28, 2015.  (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) FRANKREICH PRESSECLUB HERVE FALCANI

Tirant les conséquences de nombreux scandales, des LuxLeaks à l’affaire Cambridge Analytica, en passant par les Panama Papers et le Dieselgate, la Commission européenne a proposé, hier, aux Vingt-Huit de renforcer la protection des lanceurs d’alerte à l’échelle de l’Union européenne.

«Il faut soutenir ceux qui sont prêts à prendre le risque de dénoncer des violations graves du droit de l’Union. Nous le devons aux honnêtes gens d’Europe», a déclaré la commissaire européenne à la justice, Vera Jourova, en présentant la nouvelle proposition de directive (loi communautaire) que Bruxelles a soumise à l’approbation du Parlement européen et des Vingt-Huit. L’exécutif communautaire espère qu’elle sera adoptée avant les élections européennes de mai 2019.

A l’abri de mesures de représailles

La proposition vise à favoriser les dénonciations d’activités illicites «qui portent préjudice à l’intérêt général», d’une part en imposant certaines obligations aux entreprises et aux administrations publiques, d’autre part en mettant...

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