Tirant les conséquences de nombreux scandales, des LuxLeaks à l’affaire Cambridge Analytica, en passant par les Panama Papers et le Dieselgate, la Commission européenne a proposé, hier, aux Vingt-Huit de renforcer la protection des lanceurs d’alerte à l’échelle de l’Union européenne.
«Il faut soutenir ceux qui sont prêts à prendre le risque de dénoncer des violations graves du droit de l’Union. Nous le devons aux honnêtes gens d’Europe», a déclaré la commissaire européenne à la justice, Vera Jourova, en présentant la nouvelle proposition de directive (loi communautaire) que Bruxelles a soumise à l’approbation du Parlement européen et des Vingt-Huit. L’exécutif communautaire espère qu’elle sera adoptée avant les élections européennes de mai 2019.
A l’abri de mesures de représailles
La proposition vise à favoriser les dénonciations d’activités illicites «qui portent préjudice à l’intérêt général», d’une part en imposant certaines obligations aux entreprises et aux administrations publiques, d’autre part en mettant...