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Facebook supprime des pages jugées «inauthentiques» en Russie

Plus d’une centaine de pages, groupes et comptes ont été supprimés en Russie par Facebook. Le réseau social a invoqué lundi des «comportements inauthentiques» de la part de leurs créateurs.

07 mai 2019, 07:23
Les personnes à l'origine de ces pages utilisaient de faux comptes pour organiser et alimenter ces pages.

Facebook a annoncé lundi la suppression de plus d’une centaine de pages, groupes et comptes en Russie, en raison de «comportements inauthentiques» de la part de leurs créateurs. Le réseau social a lancé un mouvement de nettoyage qui a touché plusieurs pays.

Le premier réseau social au monde a affirmé avoir repéré deux opérations en Russie, non liées entre elles, qui avaient vocation à tromper les utilisateurs sur leurs finalités réelles. Dans l’une d’elles, 97 comptes, pages et groupes liés à la situation en Ukraine ont été supprimés, a précisé Nathaniel Gleicher, à la tête de la cybersécurité pour Facebook.

Les personnes à l’origine de ces pages utilisaient de faux comptes pour organiser et alimenter ces pages mais également pour encourager les abonnés à rejoindre un site extérieur à Facebook. Les comptes supprimés évoquaient le conflit militaire en Ukraine tout comme la guerre civile en Syrie ou la politique russe, a affirmé Facebook, sans fournir de détails sur l’identité des personnes à l’origine de ces comptes.

Ces pages comptaient environ 34’000 suiveurs chacune et 86’000 utilisateurs du réseau social avaient rejoint au moins un des groupes en question, a précisé Facebook. «Nous avons identifié certains de ces comptes et pages grâce à des enquêtes approfondies au sujet d’autres comptes supprimés plus tôt cette année avant les élections en Ukraine», a affirmé M. Gleicher.

Annonces de suppressions

Par ailleurs, 21 comptes ou pages Facebook et Instagram en provenance de Russie ont également été supprimés. Ceux-ci se concentraient sur du contenu lié à l’Autriche, l’Allemagne, l’Espagne, l’Ukraine, le Royaume-Uni et les pays baltes.

Facebook affirme avoir partagé ses découvertes avec les autorités judiciaires. Le réseau social américain, également propriétaire d’Instagram, a multiplié ces dernières semaines les annonces de suppressions de contenus de son réseau.

Fin mars, il a annoncé avoir fermé des milliers de pages «trompeuses» liées déjà à la Russie mais également à l’Iran. En avril, le réseau dirigé par Mark Zuckerberg a supprimé des contenus liés à l’armée pakistanaise et à un parti politique indien.

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