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Explosion meurtrière dans un immeuble en Russie: le bilan grimpe à 39 morts

Le bilan de l’explosion meurtrière dans un immeuble en Russie s’élève désormais à 39 morts. Près de 1100 personnes habitaient dans ce bâtiment en béton construit en 1973, à l’époque soviétique. Les rumeurs d’attentats ont été écartées.

02 janv. 2019, 09:28
/ Màj. le 03 janv. 2019 à 17:50
Les secouristes continuaient mercredi de fouiller dans un froid glacial les décombres de l'immeuble partiellement effondré.

Les services de secours russes ont mis un terme jeudi aux opérations de recherches dans les décombres d'un immeuble d'habitation dans l'Oural, effondré lundi après une explosion due au gaz. La tragédie a fait 39 morts.

"Trente-neuf corps ont été découverts et 38 d'entre eux ont été identifiés. Les services de secours n'ont plus rien à faire ici. Le travail est terminé", a déclaré le haut responsable russe Alexandre Tchouprian, cité par l'agence Interfax, ajoutant qu'il ne restait plus personne sous les gravats.

 

Une partie d’un immeuble de neuf étages s’est effondrée dans l’explosion survenue tôt lundi à Magnitogorsk, une ville industrielle de la région de Tchéliabinsk, à quelque 1700 kilomètres à l’est de Moscou, dans les montagnes de l’Oural. Près de 1100 personnes habitaient dans ce bâtiment en béton construit en 1973, à l'époque soviétique, dont 35 appartements ont été détruits à la suite de l'explosion.

 

Des fleurs et des bougies s’amoncellent près du site de l’explosion en hommage aux victimes, alors que le gouverneur de la région a décrété une journée de deuil mercredi. Les funérailles des victimes du drame devraient avoir lieu à partir de vendredi, après une procédure d’identification, selon les autorités municipales.

Rumeurs d’attentat écartées

Le Comité d’enquête russe, organisme chargé des principales investigations dans le pays, a annoncé mardi soir qu’aucune trace d’explosifs ou de leurs composants n’avait été découverte sur les décombres déjà déblayés, sur fond de rumeurs avancées par certains médias locaux selon lesquelles l’explosion serait due à un attentat.

 

Ces rumeurs se sont accélérées après une autre explosion mardi soir dans un minibus, également à Magnitogorsk, qui a fait trois morts, selon les autorités locales. Les autorités n’ont fait aucun lien entre les deux incidents.

Une enquête a été ouverte, mais les services russes de sécurité (FSB) ont confirmé qu’une explosion de gaz avait été à l’origine du drame. L’installation de gaz dans l’immeuble n’avait pas été révisée depuis plus de six mois, a affirmé à la télévision le chef du comité d’enquête, Alexandre Bastrykine.

Les explosions de gaz meurtrières sont relativement communes en Russie, car la plupart des infrastructures remontent à l’époque soviétique et les normes de sécurité sont souvent ignorées.

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