L'Inde a entamé hier son marathon d'un mois pour des élections législatives susceptibles de déboucher sur une coalition gouvernementale instable dans un contexte de crise économique. Le début du scrutin a été marqué par plusieurs attaques de rebelles maoïstes faisant 18 morts.
Vanté comme le «plus grand exercice démocratique au monde», le scrutin doit s'échelonner jusqu'au 13 mai, en cinq phases, pour que 714 millions d'électeurs désignent 543 députés de l'Assemblée du peuple représentant 35 Etats et territoires de l'Union indienne.
Pour la première étape du vote qui s'est achevée en fin d'après-midi, 143 millions d'Indiens, soit la population de la Russie, étaient appelés aux urnes dans 17 Etats du nord, de l'est et du sud. Certaines de ces régions sont affectées par une extrême pauvreté ou par des rébellions maoïstes, islamistes ou régionalistes.
Dix-huit morts
D'ailleurs, dans l'est, des maoïstes ont tué 18 personnes, dix paramilitaires censés protéger un...