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Ex-Yougoslavie, tribunal historique

Entre 1993 et 2016, de nombreux accusés ont été jugés pour des crimes commis en ex-Yougoslavie. La Tessinoise Carla del Ponte y a joué un rôle important.

10 déc. 2017, 23:41
/ Màj. le 11 déc. 2017 à 00:01
Former Bosnian Serb Gen. Ratko Mladic sits in the court room during his initial appearance at the U.N.'s Yugoslav war crimes tribunal in The Hague, Netherlands, Friday, June 3, 2011. Mladic's appearance Friday at the Yugoslav war crimes tribunal in The Hague is his first public appearance since he went into hiding nearly 16 years ago, when he was indicted for genocide and war crimes committed in the 1992-95 Bosnian war. (AP Photo/ Martin Meissner, Pool) Netherlands War Crimes Mladic

V L’ex-général bosno-serbe Ratko Mladic, le haut responsable politique des Croates de Bosnie Jadranko Prlic ou l’ancien officier de l’armée bosno-croate Slobodan Praljak: les procès de dernière minute s’enchaînent ces jours à La Haye. Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) des Nations unies met les bouchées doubles pour liquider les derniers cas avant de fermer ses portes, le 31 décembre prochain. Malgré des résultats contrastés, cette institution aura indéniablement marqué la justice internationale.

Les objectifs ont-ils été atteints?

Dans leur résolution du 25 mai 1993, les Nations unies décidaient de créer un «tribunal international dans le seul but de juger les personnes présumées coupables de violations graves du droit humanitaire international» sur le territoire de l’ex-Yougoslavie. C’est la première cour de justice internationale mise en place par les Nations unies. Au total, le TPIY a traité 161 cas et a condamné 90 accusés. Parmi eux, des figures politiques et...

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