Présidente argentine de 2007 à 2015 et candidate à la vice-présidence, Cristina Kirchner, avocate de 66 ans, est poursuivie dans plusieurs affaires. Les griefs? Blanchiment, enrichissement personnel, détournements de fonds ou pour avoir reçu des pots-de-vin.
Avant son arrivée au Tribunal de Comodoro Py, l’ex-présidente a dénoncé «un acte de persécution (de la part du président de centre droit Mauricio Macri), dont l’unique objectif est de placer une ex-présidente et opposante sur le banc des accusés, en pleine campagne électorale».
L’audience d’hier, purement protocolaire, a rassemblé trois personnages clés du clan Kirchner, qui sont cités en compagnie de Cristina Kirchner dans plusieurs procédures. Il s’agit de l’homme d’affaires Lazaro Baez, dont les entreprises remportaient la plupart des appels d’offres dans la province de Santa Cruz, l’ex-ministre de la Planification (Travaux publics) Julio De Vido et son vice-ministre José Lopez.
Un an de procès
Ce dernier avait fait la une de...