"Elle existe, la menace" même s'il "ne faut jamais se laisser impressionner", a affirmé François Hollande sur France Inter, avant de se rendre dans la soirée à Clairefontaine pour y rencontrer les Bleus à huis clos et à cinq jours du match d'ouverture France-Roumanie.
Rappelant qu'il avait décidé quelques jours après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis (130 morts) de maintenir la COP21, le président Hollande a souligné qu'il avait, de la même manière, "décidé qu'il fallait non seulement maintenir la compétition et garder les fan zones" mais "faire en sorte que ce soit une fête européenne, populaire et sportive".
Fin aux grèves
François Hollande a souligné par ailleurs que "personne ne comprendrait que les trains ou les avions (...) puissent empêcher le bon déroulement, non pas de la compétition - elle n'a rien à craindre - mais le bon déroulement du déplacement des spectateurs".
"Je souhaite que (le conflit social) soit réglé", a-t-il insisté, évoquant les grèves à la SNCF ou à Air France.