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Etats-Unis: un accord aux Etats-Unis pour les familles de migrants séparés

La présidence américaine a déposé mercredi un projet d’accord pour permettre à 2500 migrants de demander l’asile aux Etats-Unis. C'est la conséquence de la politique de «tolérance zéro» qui a abouti à la séparation de milliers de familles.

13 sept. 2018, 18:30
Selon les organisations de soutien aux immigrés, plus de 1000 parents pourraient avoir l'opportunité de soumettre une nouvelle demande d'asile.

La présidence américaine a trouvé un accord qui va permettre à 2500 migrants, parents et enfants, de demander l’asile aux Etats-Unis, indiquent des documents de justice. Le projet d’accord doit encore obtenir le feu vert d’un juge fédéral.

Dans ce texte, déposé mercredi devant la justice, l’exécutif explique que s’il n’a pas l’intention de faire revenir les centaines de parents qui ont déjà été expulsés. Certains cas particuliers pourront être examinés lorsque ce sera justifié.

Le projet d’accord, qui doit encore obtenir le feu vert d’un juge fédéral, est la conséquence de la politique de «tolérance zéro» mise en oeuvre aux Etats-Unis cette année et qui a abouti à la séparation de milliers de familles, parents et enfants ayant été enfermés dans des structures différentes.

Les images d’enfants retenus dans des cages avaient cependant choqué une partie de l’opinion publique et contraint la présidence à modifier ses projets initiaux.

Chance d’être entendus

S’il était approuvé, cet accord permettrait de faire avancer trois procédures qui ont remis en question la politique de séparation des familles, dont l’une a été ouverte à l’initiative de l’ACLU, une organisation de défense des libertés publiques.

Dans l’une des procédures, les requérants font valoir que des parents séparés de leurs enfants ont subi des traumatismes extrêmes qui les ont amenés à échouer lors de leurs entretiens avec le personnel chargé d’examiner leur situation personnelle.

Selon les termes de l’accord présenté par la présidence, ces parents pourront effectuer une nouvelle demande d’asile, au besoin en présentant de nouveaux éléments susceptibles de faire avancer leur dossier. «Ils auront enfin une véritable chance d’être entendus et de leur apporter de la sécurité et de la stabilité», s’est réjouie Sirine Shebaya, une avocate.

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