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Etats-Unis: Trump condamné de toutes parts après avoir traité les Etats africains de "pays de merde"

C'est une vague d'indignation mondiale qui déferle sur Donald Trump. Le président américain est considéré comme raciste après avoir traité plusieurs Etats africains notamment de "pays de merde" lors d'une réunion.

13 janv. 2018, 08:49
Le président américain nie avoir utilisé ces propos.

"Racistes", "abjects" et "blessants", les propos du président américain Donald Trump sur l'immigration provenant de "pays de merde" ont provoqué vendredi une vague d'indignation mondiale. Et le tollé ne s'est pas arrêté, l'Afrique entière exigeant des excuses dans la nuit de vendredi à samedi.

 

D'une même voix, dans un langage d'une rare dureté, les 54 ambassadeurs du groupe africain à l'ONU, condamnant des "remarques scandaleuses, racistes et xénophobes", ont exigé une "rétractation" au président américain. Ils se sont dit préoccupés par la tendance "grandissante" du gouvernement américain "à dénigrer le continent, et les gens de couleur".

Le Sénégal et le Botswana ont convoqué chacun l'ambassadeur américain. Le gouvernement haïtien a lui dénoncé des propos "odieux et abjects" qui, s'ils étaient avérés, seraient à tous égards "inacceptables, car ils refléteraient une vision simpliste et raciste".

Trump nie avoir tenu ces propos

Comme souvent, c'est via Twitter que le président américain a réagi à cette nouvelle polémique qu'il a lui-même suscitée. "Le langage que j'ai utilisé lors de la réunion était dur, mais ce ne sont pas les mots utilisés", a affirmé le milliardaire dans une formule alambiquée.

 

Quelques minutes plus tard, le sénateur démocrate Dick Durbin, présent lors de la réunion, assurait pourtant que le président avait bien utilisé "plusieurs fois" l'expression injurieuse.

 

"Les mots utilisés par le président, tels qu'ils m'ont été rapportés directement par ceux qui ont participé à la rencontre, n'étaient pas 'durs', mais ils étaient abjects et répugnants", a ajouté en écho le sénateur républicain Jeff Flake, un conservateur opposé à Donald Trump.

Sollicitée jeudi soir sur ces propos, la Maison-Blanche n'avait pas contesté ou démenti, se bornant à souligner que M. Trump se battrait "toujours pour le peuple américain".

Régularisation des clandestins

Au coeur des débats de la réunion désormais célèbre de jeudi à la Maison-Blanche: la régularisation de centaines de milliers de clandestins arrivés jeunes aux Etats-Unis, et dont le statut temporaire accordé sous le président Barack Obama a été supprimé en septembre.

"Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici?", a demandé le président Trump lors des discussions jeudi, selon le Washington Post, qui cite plusieurs sources anonymes. Selon elles, M. Trump faisait référence à des pays d'Afrique ainsi qu'à Haïti et au Salvador, expliquant que les Etats-Unis devraient plutôt accueillir des ressortissants de la Norvège.

 

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