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Etats-Unis: Trump autorise ses soldats à ouvrir le feu sur les migrants qui leur lanceraient des pierres

Le président américain a décidé de refuser toute demande d'asile des migrants de la caravane mexicaine. Jusqu'à 15'000 soldats sont déployés sur la frontière. Ils pourront faire feu si les Centraméricains sont violents.

02 nov. 2018, 07:01
Les migrants arrêtés à la frontière seront placés dans des camps.

Les Etats-Unis refuseront l'asile à toute personne entrant sur le territoire américain en dehors des points légaux d'accession au pays, a annoncé jeudi le président américain Donald Trump. Il a aussi suggéré à l'armée de faire feu sur les migrants en cas d'agression.

A cinq jours des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, cruciales pour le contrôle du congrès, et alors que plusieurs "caravanes" de migrants centraméricains font route vers les Etats-Unis, le républicain a rappelé que certains avaient lancé des pierres "perfidement et violemment" sur les forces de l'ordre mexicaines au moment de traverser la frontière entre le Guatemala et le Mexique.

 

 

S'"ils veulent lancer des pierres sur notre armée, notre armée répliquera", a-t-il tonné. M. Trump avait annoncé la veille que jusqu'à 15'000 soldats pourraient être déployés à la frontière avec le Mexique.

Des camps de tentes

"Je leur ai dit (aux soldats) de considérer cela (une pierre) comme un fusil. S'ils (les migrants) lancent des pierres comme ils l'ont fait envers la police et l'armée mexicaine, je dis, considérez cela comme un fusil", a-t-il lancé jeudi.

Un porte-parole du Pentagone a refusé d'évoquer un potentiel recours à la force de l'armée, tout en précisant que les soldats américains bénéficiaient d'un "droit inhérent à la légitime défense".

M. Trump a par ailleurs déclaré que les Etats-Unis n'accepteraient plus de demandes d'asile de la part d'une personne n'étant pas passée par un poste de frontière officiel. Les migrants arrêtés à la frontière seront placés dans des camps constitués de tentes ou d'autres installations jusqu'à ce qu'ils soient expulsés ou voient leur demande approuvée, a-t-il ajouté.

 

 

A quelques jours des élections du 6 novembre, Donald Trump multiplie les annonces susceptibles de mobiliser les électeurs. Il a fait de la question migratoire et de l'identité blanche américaine les thèmes centraux des derniers jours de la campagne. 

"C'est une invasion", a-t-il encore martelé jeudi, en annonçant qu'il devrait signer la semaine prochaine un décret sur ce sujet, sans plus de précisions. Plusieurs constitutionnalistes ont cependant indiqué que cette déclaration était contraire à la loi fondamentale des Etats-Unis.

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