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Etats-Unis: nouveau revers pour Donald Trump sur son décret anti-immigration

Le président américain Donald Trump a essuyé un nouveau revers au sujet de son décret anti-immigration contesté. La Cour d'appel de San Francisco a en effet autorisé notamment l'accès au territoire américain de certains réfugiés.

08 sept. 2017, 07:56
La décision pourrait débloquer l'entrée de quelque 24'000 réfugiés.

La Cour d'appel de San Francisco, dans l'ouest des Etats-Unis, a infligé jeudi un nouveau revers au gouvernement du président Donald Trump au sujet de son décret anti-immigration contesté. Elle a autorisé notamment l'accès au territoire américain de certains réfugiés.

Confirmant une décision du tribunal fédéral d'Hawaï, dont avait fait appel le gouvernement américain, les trois juges de San Francisco ont estimé que le décret migratoire devait "exclure les réfugiés ayant une assurance formelle d'une agence aux Etats-Unis" qu'elle les prendrait en charge.

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La décision pourrait donc débloquer l'entrée de quelque 24'000 réfugiés dont les dossiers ont été approuvés par de telles agences. La cour d'appel estime notamment que refuser l'accès aux Etats-Unis des réfugiés dont les demandes ont été longuement examinées et validées causerait un "dommage" aux agences spécialisées.

Explications pas convaincantes

Comme la cour suprême l'avait décidé en juillet, les trois juges californiens ont par ailleurs confirmé que grands-parents et petits-enfants originaires des six pays musulmans visés par le décret migratoire devaient être inclus dans les liens de parenté pouvant permettre l'entrée aux Etats-Unis.

La cour d'appel du 9e circuit souligne que le gouvernement "n'offre pas d'explication convaincante sur pourquoi une belle-mère est clairement une relation" proche, "mais un grand-parent, petit-enfant, oncle, tante nièce, neveu ou cousin ne le seraient pas".

"Nous sommes soulagés que le dernier effort (de l'administration Trump) pour séparer les familles ait échoué", s'est félicité le conseil national américano-iranien (NIAC). Il souligne que la constitutionnalité du décret "anti-musulmans", comme le surnomment ses détracteurs, serait étudiée par la cour suprême le 10 octobre.

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