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États-Unis: les villes les plus polluées se trouvent en Californie

Aux États-Unis, la Californie détient le triste record de l'État le plus pollué du pays. Parmi les villes les plus touchées, on retrouve Los Angeles, San Diego et San Francisco.

19 avr. 2018, 08:38
L'agglomération de Los Angeles reste la plus touchée par l'ozone. (Illustration)

Les villes les plus polluées des États-Unis se trouvent en Californie, d'après un classement publié mercredi. L'agglomération de Los Angeles reste la plus touchée par l'ozone et se place numéro quatre en matière de pollution aux particules.

D'autres villes du grand État de l'Ouest américain, le plus peuplé du pays avec 39,5 millions de personnes, occupent les premières places de ce triste palmarès: San Diego, San Francisco, ou encore la vallée centrale (Visalia, Fresno, Bakersfield), sujette aux émissions des puissantes industries agricoles et pétrolières locales, selon l'étude publiée par l'association américaine pour la santé pulmonaire,

Hors de Californie, Phoenix, Las Vegas, Denver, New York et Houston sont les villes plus polluées à l'ozone. Pittsburgh, Lancaster, Philadelphie ou encore Cleveland, Indianapolis et Detroit arrivent au sommet pour les particules.

 

 

L'association constate que la pollution à l'ozone a empiré considérablement sur la période 2014-2016, mais qu'il y a eu des progrès du côté de la lutte contre les particules. "Le rapport de cette année prouve que les États-Unis doivent continuer à combattre le changement climatique et à appliquer la loi sur la qualité de l'air (Clean Air Act) pour protéger la nation d'un air malsain", écrit-elle.

Une personne sur quatre exposée

D'après le document, le nombre de personnes exposées à des niveaux dangereux de pollution de l'air aux États-Unis a augmenté de plus de 133,9 millions de personnes entre 2013 et 2015. Ils représentent aujourd'hui une personne sur quatre.

Les meilleurs progrès ont été obtenus contre la pollution aux particules grâce à des usines et voitures plus propres, fait valoir l'étude. "Des progrès continus dans la propreté de l'air restent cruciaux pour réduire le risque de mort prématurée, de crises d'asthme et de cancers du poumon", conclut l'association.

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