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Etats-Unis: le suspect des colis piégés d'Austin met fin à ses jours

Le suspect des attaques au colis piégés qui ont tué deux personnes au Texas s'est donné la mort mardi soir. Il a fait explosé son propre véhicule dans lequel il se trouvait.

21 mars 2018, 12:04
Le suspect a mis fin à ses jours en actionnant un des engins à bord de son propre véhicule.

L'auteur présumé des attaques aux colis piégés qui ont fait deux morts et quatre blessés depuis début mars au Texas s'est suicidé mardi soir, a annoncé la police d'Austin. Il a mis fin à ses jours en actionnant un des engins à bord de son propre véhicule.

Un policier a été légèrement blessé par l'explosion, a indiqué la police mercredi lors d'une conférence de presse. "Le suspect est mort", a confirmé le chef de la police d'Austin Brian Manley. Le Bureau fédéral des armes à feu et des explosifs (ATF) a indiqué sur son compte Twitter que ses agents étaient présents sur les lieux.

 

 

Les autorités américaines avaient annoncé mardi qu'un cinquième colis piégé avait explosé dans un centre de distribution de la société de messagerie FedEx près de la ville de San Antonio, blessant une employée. Un sixième engin qui aurait dû lui aussi exploser avait été intercepté à Austin, la capitale du Texas.

Les agents du FBI ont établi que ces incidents étaient liés à la série de quatre explosions d'engins artisanaux qui ont fait au total deux morts et quatre blessés depuis le début du mois à Austin.

Piste raciste ou terroriste écartée

L'explosion qui a eu lieu mardi était la première hors de la région d'Austin et la première aussi impliquant un colis transitant par une société commerciale, les autres paquets ayant été déposés directement devant les domiciles de leurs victimes. Le paquet était rempli de clous et de ferraille, selon des informations de police.

L'enquête a mobilisé plus de 500 agents fédéraux et une récompense de 115'000 dollars (110'000 francs) a été offerte pour toute information pouvant conduire à l'arrestation du ou des coupables. Mardi, Sarah Sanders, porte-parole de la Maison blanche, a écarté la piste d'une conspiration terroriste. "C'est à l'évidence un individu très malade, ou peut-être des individus malades", commentait pour sa part le président Donald Trump.

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