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États-Unis: le Congrès américain adopte à nouveau des sanctions contre la Russie

Le Sénat américain a adopté jeudi une nouvelle série de sanctions contre la Russie pour son ingérence présumée dans l'élection présidentielle.

28 juil. 2017, 07:03
La balle est désormais dans le camp du président Trump, qui doit soit l'approuver, soit lui opposer un veto.

Les élus américains veulent en premier lieu infliger des représailles à la Russie après une campagne de désinformation et de piratage attribuée à Moscou durant le scrutin de novembre aux Etats-Unis. L'annexion de la Crimée et les ingérences en Ukraine sont les autres motifs de punition avancés.

Le consensus est presque total au congrès, où Moscou compte ses amis sur les doigts d'une main. Le vote à la chambre des représentants mardi a été de 419 voix contre 3 et celui du Sénat jeudi de 98 voix contre 2.

Un message fort à Poutine

"Les Etats-Unis d'Amérique doivent envoyer un message fort à Vladimir Poutine et à tout autre agresseur: nous ne tolérerons pas d'attaques sur notre démocratie", a déclaré le sénateur républicain John McCain quelques minutes avant le vote.

Le texte est désormais entre les mains de Donald Trump, qui tente depuis son élection d'améliorer les relations avec la Russie au grand dam de nombre d'élus qui voient dans Moscou un adversaire plus qu'un partenaire. La Maison-Blanche a fait savoir que le président n'avait pas encore pris de décision quant à la promulgation du texte.

En cas de veto présidentiel, le texte semble en mesure de remporter un soutien suffisant dans les deux chambres pour passer outre l'opposition présidentielle. En général, les présidents s'épargnent cette humiliation en apportant un soutien tardif à la législation.

Poutine menace

Le texte prévoit aussi un mécanisme inédit qui déplaît à la Maison-Blanche: les parlementaires s'arrogent le droit de s'interposer si jamais Donald Trump décidait de suspendre des sanctions contre Moscou.

Cette initiative du congrès passe très mal en Russie. Jeudi, le président Vladimir Poutine a affirmé que son pays répondrait à l'"insolence" des Etats-Unis. Il a aussi dénoncé la "montée de l'hystérie antirusse" à Washington.

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