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Etats-Unis: l'auteur de la fusillade en Floride serait membre d'un groupe d'extrême-droite

Le mystère demeure sur le profil de l'auteur de la fusillade dans une école de Parkland, en Floride. Le jeune homme serait membre d'un groupuscule d'extrême-droite. Il aurait posté des messages alarmants sur les réseaux sociaux avant son passage à l'acte.

15 févr. 2018, 22:34
Nikolas Cruz aurait posté des messages alarmants sur les réseaux sociaux avant son passage à l'acte.

Comment un ex-élève amateur d'armes et apparemment "déséquilibré" a-t-il pu perpétrer l'une des pires tueries dans un lycée étasunien? Les autorités républicaines, Donald Trump en tête, martelaient jeudi cette question, esquivant le débat sur les armes à feu.

 

Traits juvéniles, yeux clairs, visage sérieux: tous les écrans américains diffusaient le portrait de Nikolas Cruz, 19 ans, auteur mercredi de la pire tuerie dans une école étasunienne depuis celle de Sandy Hook, où 20 enfants et six adultes avaient péri en 2012.

Après une nuit d'interrogatoire par la police, le jeune homme a été inculpé jeudi de 17 meurtres avec préméditation, selon des documents de justice.

 

Membre d'un groupuscule d'extrême-droite

Selon l'Anti-Defamation League (ADL), une association de lutte contre l'antisémitisme, il était membre d'un groupuscule d'extrême droite prônant la supériorité de la race blanche, "Republic of Florida". Il s'entraînait notamment au tir avec ses membres.

De son côté, un utilisateur de YouTube dit avoir alerté le FBI l'année dernière après avoir vu sur la plate-forme un message d'un utilisateur du nom de Nikolas Cruz - le patronyme du principal suspect de la fusillade de Parkland - menaçant de commettre une fusillade dans un lycée.

Messages alarmants sur les réseaux sociaux

Renvoyé du lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland, dans le sud-est des Etats-Unis, pour raisons disciplinaires, Nikolas Cruz a choisi la Saint-Valentin pour commettre son massacre.

Selon un lycéen, Nicholas Cokes, Cruz était un "solitaire" qui avait quitté l'établissement il y a quelques mois pour emménager dans le nord de l'Etat après la mort de sa mère.

Nikolas Cruz avait posté sur les réseaux sociaux des messages "très alarmants", a souligné le shérif et des images sur Instagram présentées par plusieurs médias comme le compte du tireur - avant qu'il ne soit désactivé - montraient un homme au visage masqué, avec des couteaux ou encore l'image d'un fusil à pompe.

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