Neuf jours avant la fin de son mandat, Donald Trump fait face à la possibilité d’une nouvelle procédure de destitution de la part du Congrès. Mais une dure sanction politique a déjà été prise contre lui avec la suspension de son compte Twitter, qui le prive de l’accès direct à ses 88,7 millions d’abonnés, et du porte-voix qui avait tant contribué à son accession à la présidence.
Presque un an après un premier procès en destitution, Trump pourrait faire l’objet d’une deuxième tentative pour le démettre de ses fonctions. Les élus démocrates et une grande partie des parlementaires républicains s’accordent sur la gravité des événements de mercredi dernier, quand les partisans du président sortant ont investi le Capitole, interrompant la session du Congrès et faisant cinq morts. Une majorité d’entre eux estiment aussi que la responsabilité de Donald Trump est engagée.