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États-Unis: des dizaines de villes et d'États s'allient contre la décision de Trump de retirer le pays de l'accord de Paris

Après que Donald Trump a décidé de retirer les États-Unis de l'accord de Paris sur le climat, plusieurs villes et États du pays se sont alliés pour contrer cette décision. Parmi ces États, on retrouve notamment New York, Washington et la Californie. L'objectif est de continuer d'avancer vers une économie plus verte et de lutter contre le réchauffement climatique.

02 juin 2017, 08:29
Les États-Unis se retrouvent divisés après que Trump a décidé de quitter l'accord de Paris sur le climat.

Plusieurs dizaines de villes et d'Etats américains ont immédiatement organisé la résistance après la décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat. Ils promettent qu'au niveau local l'Amérique continuera d'avancer vers une économie verte.

De New York sur la côte Atlantique à la Californie (côte ouest), qui donne sur le Pacifique, maires et gouverneurs ont multiplié jeudi les alliances ou les appels pour faire barrage de l'intérieur au retrait choc du président américain. Ce dernier a décidé de faire sortir les Etats-Unis de l'accord climat, texte signé fin 2015 par 195 pays, mettant en avant sa politique de l'"Amérique d'abord".

 

 

Les gouverneurs démocrates des puissants Etats de New York, Washington et de la Californie, qui représentent un 5e de la population américaine, ont ainsi décrété une "alliance pour le climat". Ensemble, ils sont "déterminés à atteindre l'objectif américain de réduction de 26 à 28% des émissions de gaz à effet de serre" par rapport à 2005, a promis le gouverneur de New York Andrew Cuomo.

Cette alliance, assurent les trois Etats, devrait servir de "forum pour soutenir et renforcer les programmes existants contre le changement climatique" ou encore "mettre en oeuvre de nouveaux programmes de réduction des émissions de carbone".

 

 

Destin en main

Face aux réserves de Donald Trump quant au changement climatique, les collectivités préparent déjà le terrain depuis quelques temps. Une trentaine d'Etats ont par exemple fixé des normes forçant les compagnies d'électricité à fortement accroître leur part d'énergies renouvelables dans la prochaine décennie.

Et les initiatives dépassent les traditionnels bastions démocrates pour s'étendre jusque dans des Etats républicains, comme l'Ohio, le Texas ou l'Iowa.

Mais l'annonce officielle de jeudi a brutalement matérialisé les craintes, faisant sortir de leurs gonds de nombreux responsables politiques.

Le maire démocrate de la ville de Pittsburgh s'en est vertement pris au milliardaire sur Twitter, devenant en l'espace de quelques minutes la coqueluche des réseaux sociaux et le symbole de la résistance locale.

"Les Etats-Unis rejoignent la Syrie, le Nicaragua et la Russie, en décidant de ne pas participer à l'accord mondial de Paris. C'est aux villes de prendre les rênes" de l'économie verte, a écrit Bill Peduto. "En tant que maire de Pittsburgh, je peux vous assurer que nous suivrons les directives de l'accord de Paris pour nos administrés, notre économie et notre avenir", a-t-il ajouté.

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