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Etat dévasté après la rupture d’un barrage

Le gouvernement veut contrôler 839 barrages miniers après que celui de Brumadinho a cédé, faisant près de 300 morts ou disparus.

28 janv. 2019, 00:01
epa07322444 Aerial view over mud and waste from the disaster caused by dam spill in Brumadinho, Minas Gerais, Brazil, 26 January 2019. At least nine people have died and 300 are missing after a tailings dam burst at the Feijao mine in southeastern Brazil owned by Vale, the world's largest iron-ore producer, the Minas Gerais state government said. The dam in Brumadinho near Belo Horizonte broke on 25 January at around mid-day, unleashing a river of sludge that destroyed some nearby houses.  EPA/Antonio Lacerda BRAZIL DISASTERS DAM BURST

Après chaque catastrophe, au Brésil, les mêmes mots reviennent. Une fois encore, incurie, négligence et impunité sont pointées du doigt après la rupture, vendredi, d’un barrage minier dans l’Etat du Minas Gerais, dans le sud-est du pays, qui a fait près de 300 morts et disparus et provoqué des dégâts considérables sur l’environnement.

Un drame semblable s’était produit, en novembre 2015, à Mariana, dans la même région, quand un barrage minier retenant des déchets hautement toxiques avait cédé, dévastant la vallée du Rio Doce sur plus de 600 kilomètres, jusqu’à la mer. Celle-ci est restée, à ce jour, la pire catastrophe environnementale de l’histoire du Brésil. Trois ans après, les victimes attendent toujours d’être indemnisées, alors que les responsables ont échappé aux poursuites.

Samedi, à l’aube, les milliers d’habitants de la petite ville de Brumadinho ont été réveillés par les sirènes et, paniqués, se sont réfugiés sur les hauteurs,...

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