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Espace: avec du matériel suisse à bord, la fusée Ariane 5 a été lancée sans incident

La fusée Ariane 5 a décollé mardi sans incident depuis la Guyane française et est parvenue à mettre en orbite deux satellites de télécommunication. L’un des satellites comporte du matériel suisse, à savoir l’ordinateur de bord, l’isolation thermique et les réflecteurs solaires.

06 août 2019, 22:57
La fusée Ariane 5 a été lancée mardi depuis le centre spatial de Kourou en Guyane française.

Trois semaines après un incident intervenu lors du lancement de la fusée européenne Vega en Guyane, Ariane 5 a réussi mardi à placer en orbite deux satellites de télécommunication, a indiqué par communiqué ArianeGroup.

Lancée depuis le centre spatial de Kourou en Guyane française, Ariane 5 a réussi avec succès mardi sa mission de mise en orbite de deux satellites de télécommunication pour le compte du fournisseur de services de télécommunications par satellites Intelsat et de l’Agence spatiale européenne (ESA) et Airbus.

 

 

Ce tir est le premier à Kourou depuis l’échec de la Vega le 10 juillet qui transportait un satellite d’observation de la Terre pour les forces armées des Emirats arabes unis.

Capacité augmentée

Ariane 5 a décollé à 16h30 locales (21h30 suisses) avec à son bord les deux satellites d’une masse au décollage de 9,8 tonnes. Pour la «première fois», elle a été «équipée d’un étage supérieur dont les réservoirs d’hydrogène et d’oxygène liquides ont été rallongés afin d’accroître leur capacité de stockage», a indiqué ArianeGroup dans un communiqué.

 

 

«Cette nouvelle capacité d’emport est une étape de plus dans notre processus d’amélioration permanente des performances et donc de la compétitivité d’Ariane 5», a affirmé André-Hubert Roussel, président exécutif (CEO) d’ArianeGroup.

«Fibre optique de l’espace»

Le satellite EDRS-C doit intégrer le nouveau réseau européen «SpaceDataHighway» de l’ESA, qui s’apparente au «premier réseau 'fibre optique' de l’espace» selon Arianespace. Il interviendra auprès des services de surveillance environnementale et de sécurité, en cas de catastrophe et de gestion des crises.

EDRS-C devra relayer en «quasi-temps réel» vers la Terre les données recueillies par des satellites d’observation, «ce qui prend plusieurs heures en temps normal», ajoute le texte.

La société suisse Ruag Space a fourni à EDRS-C l’ordinateur de bord, l’isolation thermique et des réflecteurs solaires qui dissipent la chaleur. La durée de vie du satellite est de quinze ans.

Le satellite de télécommunication Intelsat 39 est quant à lui conçu «pour répondre aux besoins des opérateurs de réseau haut débit, des fournisseurs de vidéo et des clients gouvernementaux» d’Afrique, d’Asie, d’Europe, du Moyen-Orient et de l’Océan indien. Sa durée de vie est de plus de quinze ans.

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