Un dégel peut-être, mais la paix, sûrement pas encore. L’élection de Volodymyr Zelenski à la tête de l’Ukraine et sa main tendue à la Russie ont permis la reprise des négociations et l’organisation d’une nouvelle réunion au «format Normandie». Pour la diplomatie française, qui a beaucoup investi dans ce sommet, la photo compte. Surtout si elle montre une poignée de main entre le président ukrainien et Vladimir Poutine.
Mais hormis quelques mesures symboliques, comme un nouvel échange de prisonniers, le sommet quadripartite – Russie, Ukraine, France, Allemagne – de Paris ne permettra pas une normalisation de la situation dans l’est de l’Ukraine. Car Vladimir Poutine n’y a sans doute pas intérêt. Certes, le Donbass est un «boulet» qui lui coûte cher, et il aimerait la levée des sanctions occidentales. Mais c’est aussi, pour lui, un important levier.
Alimenter les séparatismes
Depuis qu’il s’est installé au Kremlin, Vladimir Poutine n’a...