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Enquête ouverte contre Mélenchon pour "violences" après les perquisitions chez le leader de la France Insoumise

Le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon fait la une des médias de l'Hexagone après la double perquisition de son domicile et du siège du parti ce mardi. Mercredi, le parquet de Paris annonce l'ouverture d'une enquête à son encontre. Il a notamment bousculé un procureur et des policiers.

17 oct. 2018, 11:34
Jean-Luc Mélenchon a laissé éclater sa colère, mardi, lors de la double perquisition.

Le parquet de Paris a annoncé mercredi avoir ouvert contre Jean-Luc Mélenchon une procédure pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, notamment, après une perquisition houleuse au siège de La France insoumise.

 

 

Le chef du groupe LFI à l'Assemblée nationale a accusé mardi le gouvernement de manoeuvrer une "police politique" après les perquisitions à son domicile et dans une quinzaine de sites liés à La France insoumise, des accusations balayées par le Premier ministre Edouard Philippe.

Jean-Luc Mélenchon avait diffusé lui-même des images de la perquisition à son domicile mais une nouvelle vidéo diffusée mardi soir par l'émission télévisée Quotidien sur TMC montre des scènes houleuses lors de la perquisition au siège de LFI.

 

 

On y voit le dirigeant de la gauche radicale apostropher vivement des policiers et le procureur, tandis que ses soutiens défoncent la porte du local perquisitionné.

 

 

"À la suite des incidents survenus hier au cours d'une perquisition autorisée par le juge des libertés et de la détention dans le cadre d'une enquête préliminaire diligentée par le parquet, je vous informe que le parquet de Paris a ouvert ce jour une procédure des chefs de menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique", peut-on lire dans un communiqué du parquet.

 

 

Il ajoute que, "dans un souci d'impartialité, le procureur de la République de Paris à demandé au procureur général que cette procédure (qui met en cause en qualité de victimes des magistrats du parquet de Paris) soit transmise au procureur du tribunal de grande instance le plus proche".

 

 

Les perquisitions de mardi s'inscrivaient dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris : l'une à la suite d'une dénonciation relative à l'emploi des assistants parlementaires européens de LFI, l'autre après un signalement du président de la Commission nationale des comptes de campagne relatif à la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon.

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