Les belligérants en Syrie montent chaque jour un peu plus haut sur l’échelle de l’horreur. Dans la catégorie «mise en scène de l’horreur», aucun d’entre eux n’arrive à la cheville du groupe Etat islamique (EI). De même, dans la catégorie «crimes de guerre», les troupes du régime et ses alliés russes, iraniens, libanais ou encore irakiens, laissent loin derrière la concurrence. Les combattants des factions antigouvernementales ne sont pas des enfants de chœur pour autant.
«Depuis le début du conflit, les rebelles commettent aussi des crimes, mais pas de manière aussi systématique que les forces pro-Assad, et ils ne sont pas de la même envergure», résume Lynn Maalouf, directrice adjointe pour les recherches au bureau régional d’Amnesty international, à Beyrouth. Les crimes perpétrés par l’opposition armée au régime de Bachar al-Assad, essentiellement des groupes islamistes, trouvent pourtant moins d’échos dans la presse occidentale. Comme ce fut le cas lors...