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En Espagne, une coalition pour sortir de l’impasse

Le socialiste Pedro Sanchez est désormais en mesure de briguer l’investiture pour diriger un gouvernement avec la gauche radicale.

04 janv. 2020, 00:01
epa08095083 Acting Spanish Prime Minister, Pedro Sanchez and Spanish Podemos Party's leader Pablo Iglesias (not pictured) offer remarks after a meeting to sign a preliminary policy agreement at the Spanish Lower House in Madrid, Spain, 30 December 2019. Spanish Socialist Party and Podemos Party have reached a deal to form a coalition government that is still pending the support of Catalan pro-independence party Esquerra Repulicana (ERC) to abstain in the voting and thus invest Sanchez.  EPA/JuanJo Martin SPAIN GOVERNMENT

Cette fois-ci, le compte y est… presque. Suffisamment, en tout cas, pour que Pedro Sanchez se jette à l’eau et aille briguer l’investiture face aux 350 députés du parlement espagnol entre ce samedi (jour de son discours et des débats parlementaires) et mardi (date prévue pour un second et dernier vote).

La décision d’Esquerra republicana de Catalunya (ERC, indépendantistes de gauche) de demander à ses 13 députés de s’abstenir lors de l’investiture devrait laisser la voie libre à une majorité de gauche pour reconduire le socialiste à la tête du gouvernement. Un cabinet qui serait, cette fois, une coalition, une première depuis la Seconde République (1931-1939), accueillant plusieurs ministres d’Unidos Podemos (gauche radicale) aux côtés de leurs collègues du Parti socialiste (PSOE).

Abstentionnistes capitaux

Les votes du PSOE, d’Unidos Podemos et de partis régionaux rassemblent 166 voix à faveur de Sanchez. Soit un tout petit peu plus que celles...

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