Cette fois-ci, le compte y est… presque. Suffisamment, en tout cas, pour que Pedro Sanchez se jette à l’eau et aille briguer l’investiture face aux 350 députés du parlement espagnol entre ce samedi (jour de son discours et des débats parlementaires) et mardi (date prévue pour un second et dernier vote).
La décision d’Esquerra republicana de Catalunya (ERC, indépendantistes de gauche) de demander à ses 13 députés de s’abstenir lors de l’investiture devrait laisser la voie libre à une majorité de gauche pour reconduire le socialiste à la tête du gouvernement. Un cabinet qui serait, cette fois, une coalition, une première depuis la Seconde République (1931-1939), accueillant plusieurs ministres d’Unidos Podemos (gauche radicale) aux côtés de leurs collègues du Parti socialiste (PSOE).
Abstentionnistes capitaux
Les votes du PSOE, d’Unidos Podemos et de partis régionaux rassemblent 166 voix à faveur de Sanchez. Soit un tout petit peu plus que celles...