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En Birmanie, les Rohingyas fuient massivement les combats

Les forces de sécurité birmanes ont intensifié, hier, les opérations armées contre les insurgés issus de cette minorité musulmane.

28 août 2017, 23:14
/ Màj. le 29 août 2017 à 00:01
A group of Muslim Rohingyas in Ghumdhum, Cox's Bazar weep as Bangladesh border guards (not pictured) order them to leave their makeshift camp and force them out of the country, Monday, Aug. 28, 2017. Since 2012, more than 1,000 Rohingya have been killed, some 320,000 live in squalid camps in Myanmar and neighboring Bangladesh, and thousands have embarked on perilous sea voyages to other Southeast Asian countries, according to estimates by the U.S.-based Human Rights Watch and the United Nations. (AP Photo/Mushfiqul Alam) Bangladesh Myanmar Attacks

Le Bangladesh a repoussé et renvoyé chez eux des centaines de Rohingyas contraints de fuir les affrontements les plus violents que la Birmanie a connus en cinq ans. Vendredi dernier, 150 rebelles de l’Armée du salut des Rohingyas de l’Arakan (Arsa) ont attaqué une vingtaine de postes de police situés dans les cantons de Maungdaw, Buthidaung et Rathedaung, dans l’Etat de Rakhine, à l’ouest de la Birmanie.

Bilan: 104 morts, dont une douzaine de policiers birmans, et l’exil de 3000 civils de la minorité musulmane au Bangladesh. Les autorités bangladaises ont refusé à la plupart de ces derniers de pénétrer dans le pays. Nombreux sont ceux qui sont restés bloqués à la frontière, essentiellement des femmes et des enfants.

L’Etat de Rakhine, aussi appelé Arakan, est le théâtre, depuis quelques années, de face-à-face sanglants entre Rohingyas et bouddhistes (majoritaires à 90% en Birmanie) ou corps policier. Le dernier date d’octobre...

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