Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Emotion et colère à l’ouverture du procès

Dix ans après la vague de suicides chez l’opérateur, le procès de ses ex-dirigeants a débuté, hier, devant le tribunal correctionnel de Paris.Dix ans après la vague de suicides chez l’opérateur, le procès de ses ex-dirigeants a débuté, hier, devant le tribunal correctionnel de Paris.

07 mai 2019, 00:01
French unions members demonstrate at the start of the trial of French group France Telecom in front of the Paris' courthouse, Monday, May 6, 2019. French telecom giant Orange and seven former or current managers are going on trial accused of moral harassment over a wave of employee suicides a decade ago. (AP Photo/Thibault Camus) France Phone Company Suicides

L’émotion était palpable, ce lundi en début d’après-midi, pour l’ouverture du procès «France Télécom», au Palais de Justice de Paris. Une foule nombreuse était venue assister à l’audience pénale, où comparaissent sept anciens dirigeants de l’entreprise, accusés de «harcèlement moral» pour avoir mis en œuvre, en 2005 et 2006, un plan de transformation radical de l’entreprise, voué à faire partir du groupe 20 000 personnes, soit 20% du total des salariés.

Dépressions et même suicides se sont alors multipliés au sein du groupe – devenu depuis Orange –, faisant les gros titres de la presse. Et occasionnant finalement l’ouverture d’une longue procédure judiciaire. Il aura fallu plus de 10 ans pour que celle-ci arrive à son terme: 39 victimes ont été reconnues par les juges – 8 dépressions, 12 tentatives de suicide et 19 suicides.

Responsabilité niée

Sur le parvis, les orateurs syndicaux, venus manifester devant le tribunal, se...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias