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Embellie américaine

S’il s’attribue les mérites de la prospérité, Donald Trump ne fait que s’inscrire dans la continuité de Barack Obama.

03 févr. 2020, 00:01
FILE - In this April 23, 2018, file photo, Trevor Eubanks, plant manager for Big Top Farms, readies a field for another hemp crop near Sisters, Ore. Draft rules released by the U.S. Department of Agriculture for a new and booming agricultural hemp industry have alarmed farmers, processors and retailers across the country, who say the provisions will be crippling if they are not significantly overhauled before they become final. (AP Photo/Don Ryan, File)
Trevor Eubanks Hemp Regulations-Worried Growers

Chacune de ses apparitions a un arrière-goût de cérémonie du Guinness des records. Une fois à la tribune, Donald Trump ne cesse de bomber le torse, en mesurant à grand renfort de superlatifs la bonne santé de l’économie américaine, seul axe de sa campagne présidentielle. Ce fut encore le cas il y a deux semaines à Davos. Le président s’approprie l’exclusivité de cette embellie. A raison? Tentative de mise en perspectives de cette ronde des statistiques.

Trump peut-il revendiquer la bonne santé économique du pays?

Les chiffres parlent pour le milliardaire: 3,5% de taux de chômage en décembre 2019 (du jamais vu depuis 50 ans), sept millions d’emplois créés depuis son arrivée au pouvoir en 2017, une croissance ininterrompue de 126 mois, inédite depuis l’après-guerre… «L’économie connaît un boom sans précédent», résume Bob Kuttner, écrivain et professeur à la Heller School de l’Université de Brandeis, près de Boston.

Donald...

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