La campagne électorale terminée, les membres de l’opposition, au Bangladesh, dressent un bilan inquiétant de ces sept dernières semaines. A l’approche des législatives tenues demain pour les 300 sièges du parlement, ces derniers déclarent avoir été victimes d’attaques violentes et d’opérations d’intimidation. Des actions dont le candidat du Bangladesh Nationalist Party (BNP) Abdul Moyeen Khan a été la cible. Selon lui, plusieurs militants travaillant au sein de 88 circonscriptions ont été agressés en début de semaine. «Je ne suis même pas autorisé de faire campagne, et ils menacent des électeurs pour qu’ils restent éloignés», a expliqué l’homme de 72 ans, dans son domicile à Dhaka, la capitale du pays, où il rendait visite à un assistant hospitalisé après une agression.
Ces dernières semaines, environ 13 000 militants ont été arrêtés, d’après des chiffres avancés par l’opposition. La moitié des candidats auraient été attaqués physiquement, a indiqué l’AFP. La coalition...