Les Mozambicains ont voté, hier, dans le calme pour des élections générales. Celles-ci pourraient contraindre le parti au pouvoir depuis 1975, affaibli par une crise économique et les conflits armés, à céder une partie de son contrôle sur le pays.
Les 20 000 bureaux de vote du pays ont refermé les urnes autour de 18h, au terme d’une journée sans incident grave, selon les ONG locales. La campagne s’était déroulée sous très haute tension.
Le chef de l’Etat sortant Filipe Nyusi et son Front de libération du Mozambique (Frelimo) devrait une nouvelle fois l’emporter sur leur éternel rival Ossufo Momade et sa Résistance nationale du Mozambique (Renamo). Le seul changement est attendu dans les scrutins régionaux où, pour la première fois, les gouverneurs des dix provinces du pays, jusque-là nommés par le régime, sont élus au suffrage universel.
Selon les analystes, la Renamo pourrait ainsi prendre le contrôle de trois...