La Cour constitutionnelle du Zimbabwe a validé, hier, l’élection du président sortant Emmerson Mnangagwa. Les juges ont estimé que les accusations de fraudes et de manipulations au scrutin du 30 juillet, avancées par l’opposition, n’avaient pas été prouvées.
La commission électorale avait annoncé, au début du mois, la victoire de Mnangagwa en le créditant de 50,8% des suffrages, contre 44,3% à son rival du Mouvement pour un changement démocratique (MDC), Nelson Chamisa. Arguant de nombreuses irrégularités, le MDC a contesté ces résultats.
Leur validation a été anticipée par les analystes: «Il n’y a absolument aucune chance pour qu’ils invalident les résultats de l’élection», disait Derek Matyszak, de l’Université du Zimbabwe. «La justice est considérée comme partisane.»
Observateurs satisfaits
Depuis son arrivée aux commandes, en novembre, Mnangagwa, un ex-proche de Robert Mugabe, a promis de tourner le dos à son régime autoritaire. La campagne électorale est apparue plus ouverte que lors...