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Effondrement du pont de Gênes: enquête accablante pour le concessionnaire

L’enquête sur l’effondrement du pont de Gênes en 2018 a mené à des conclusions accablantes pour le concessionnaire.

22 avr. 2021, 19:41
Le 14 août 2018, le pont autoroutier Morandi, situé sur un axe essentiel pour les échanges entre le sud et le nord de l'Italie, s'était écroulé, entraînant dans sa chute des dizaines de véhicules.

Contrôles défaillants, sous-investissement, négligences: au terme de près de trois ans d’enquête, le parquet italien a rendu jeudi des conclusions accablantes pour le concessionnaire du pont de Gênes, dont l’effondrement en 2018 avait fait 43 morts.

Le 14 août 2018, le pont autoroutier Morandi, situé sur un axe essentiel pour les échanges entre le sud et le nord de l’Italie, s’était écroulé, entraînant dans sa chute des dizaines de véhicules.

La tragédie a mis en lumière le mauvais état des routes, ponts et voies ferrées en Italie où les infrastructures pâtissent d’un déficit chronique d’entretien et d’investissement. Le pont Morandi souffrait des mêmes maux, selon des extraits du rapport d’enquête parus dans la presse.

 

 

«Entre l’inauguration [du pont] en 1967 et l’effondrement – donc 51 ans -, il n’a pas été procédé aux interventions de maintenance minimales pour renforcer les haubans du pilier numéro 9», qui s’est affaissé ce jour-là, constatent les magistrats, cités par les agences.

Depuis 1982, poursuivent-ils, le concessionnaire privé a financé moins de 2% des 24 millions d’euros consacrés aux interventions sur la structure du viaduc.

Les contrôles de sécurité au fil des années sur le pont ont été «lacunaires et inadéquats». En particulier, les contrôles visuels sur les structures étaient «effectués systématiquement depuis le bas du pont, à l’aide de jumelles ou de longues-vues, et non de près, et n’étaient donc pas en mesure de fournir des informations fiables sur l’état du pont», détaille le ministère public.

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