Cuba s’apprête à reconnaître le marché et la propriété privée comme des composantes de son économie socialiste: l’Assemblée nationale examine, à partir d’aujourd’hui, une réforme de la Constitution, sans renier pour autant ses fondements idéologiques.
Ce changement vise, selon les autorités, à faciliter l’indispensable ouverture de l’économie de l’île aux investissements étrangers et à l’initiative privée, lancée par Raul Castro en 2008. Mais «à Cuba, il n’y aura pas de virage capitaliste», a récemment souligné le président cubain Miguel Diaz-Canel.
Depuis son entrée en vigueur, la Constitution de 1976 a déjà été modifiée à trois reprises.
Le futur texte réaffirme «le caractère socialiste» du système politique, économique et social, et le rôle central du parti unique au pouvoir, le Parti communiste de Cuba (PCC), en tant que «force dirigeante supérieure de la société et de l’Etat».Le texte de 224 articles doit être adopté, ce week-end, par l’Assemblée nationale, avant d’être...