priorité de la coalition internationale, la lutte contre Daech avait chassé au second plan les autres guerres du Levant. Elle avait éclipsé les violentes luttes auxquelles se livrent les puissances régionales qui défendent en Syrie leurs propres intérêts.
La défaite des djihadistes a permis à d’autres fronts syriens de se rallumer. Au nord du pays, à Afrine, la Turquie a lancé une offensive contre les Kurdes, son principal ennemi. Le régime a quant à lui repris l’attaque contre l’opposition à Idlib et dans la Ghouta orientale, près de Damas. Les espoirs de reconstruction et de paix dans la région ont pour l’instant été balayés. La reprise des combats a aussi douché les faibles espoirs encore charriés par les fragiles processus diplomatiques.
Réunion sans substance
Celui de Vienne, organisé par l’ONU, a échoué la semaine dernière après que l’opposition et les représentants du régime ont refusé de se parler directement....