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Etats-Unis: Donald Trump appelle les puissants

Donald Trump a commencé sa tournée de sympathie envers les chefs d'Etat du monde entier. Sans surprise, ça "matche" avec Poutine, moins avec François Hollande.

28 janv. 2017, 21:59
/ Màj. le 28 janv. 2017 à 22:06
Donald Trump a passé sa journée à appeler des chefs d'Etat du monde entier.

Vladimir Poutine et Donald Trump ont convenu samedi de développer des relations "d'égal à égal", a indiqué samedi le Kremlin. Ils entendent accorder la "priorité" à la lutte contre le terrorisme et mettre en place une "coordination" contre le groupe Etat islamique.

"Des deux côtés a été exprimée une volonté de travailler activement en commun pour stabiliser et développer la coopération russo-américaine sur une base constructive, d'égal à égal et mutuellement avantageuse", a indiqué le président russe dans un communiqué à l'issue du premier entretien téléphonique des deux chefs d'Etat depuis l'entrée en fonction du président américain.

Les deux hommes veulent également "une réelle coordination contre l'EI en Syrie". Une option que les militaires américains voient avec méfiance estimant que les Russes sont surtout en Syrie pour soutenir le régime de Bachar al-Assad.

Dans le même temps, un haut responsable de l'administration Trump a indiqué que le nouveau président des Etats-Unis devait signer samedi un décret, donnant 30 jours à ses responsables militaires pour lui présenter un plan "pour vaincre" l'EI. M. Trump remplirait ainsi une de ses promesses de campagne, lui qui n'avait cessé de critiquer la lenteur des progrès dans la lutte contre le groupe djihadiste.

Inquiétudes de Hollande

Donald Trump a également parlé à François Hollande. Le président français a insisté sur la nécessité de respecter le principe de l'accueil des réfugiés, l'accord international sur le nucléaire iranien ou l'accord de Paris sur le climat, a fait savoir l'Elysée dans un communiqué.

Le président français avait déclaré auparavant que l'Europe devait "répondre" à Donald Trump à propos de l'ensemble de ces sujets, ainsi que des sanctions contre la Russie ou du protectionnisme.

M. Hollande a "rappelé sa conviction que le combat engagé pour la défense de nos démocraties ne serait efficace que si nous l'inscrivions dans le respect des principes qui les fondent, en particulier l'accueil des réfugiés", peut-on lire dans le communiqué de la présidence française.

"Le chef de l'Etat a mis en garde contre les conséquences économiques et politiques d'une approche protectionniste. Face à un monde instable et incertain, le repli sur soi est une réponse sans issue", lit-on également.

"Le Président de la République a rappelé l'importance pour la planète de la mise en oeuvre de la convention de Paris sur le réchauffement climatique."

Depuis son investiture, le 20 janvier, Donald Trump a tenu une série de propos et signé des décrets qui ont suscité la controverse aux Etats-Unis et à l'étranger. Donald Trump a notamment signé vendredi un décret suspendant pendant quatre mois le programme d'admission des réfugiés aux Etats-Unis et fermant temporairement la frontière aux visiteurs venant de Syrie et de six autres pays musulmans.

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