Deux semaines, pas plus. Soit jusqu’au sommet européen des 28 et 29 juillet prochain, et «au plus tard jusqu’au 1er juillet, pour avoir le temps de discuter du résultat avec Angela Merkel et la CDU», comme l’a ajouté, hier après-midi, le chef des conservateurs bavarois (CSU) Horst Seehofer, à l’issue d’une longue réunion avec la direction de son parti à Munich. C’est le délai demandé et obtenu par la chancelière allemande, pour trouver un dispositif européen qui permette à l’Allemagne de limiter le nombre d’entrées de migrants demandeurs d’asile sur son territoire. Cela, pour ne pas être obligé d’imposer de solution nationale unilatérale immédiate, comme le souhaite Horst Seehofer, également ministre de l’Intérieur, en charge de l’immigration, dans le gouvernement Merkel.
Etant donné que même la chancelière ne croit guère pouvoir obtenir un accord européen global en si peu de temps, le «dispositif européen» dont on discute outre-Rhin pourrait...