Un séisme de magnitude 5,9 s’est produit jeudi au large des côtes du Japon. Un autre, de magnitude 5,5, a eu lieu quelques heures plus tard en Nouvelle-Zélande, selon l’Institut de géophysique américain (USGS).
L’épicentre du premier séisme a été détecté à une profondeur de 25 kilomètres, à une quarantaine de kilomètres de la préfecture de Chiba, à l’est de Tokyo, mais aucune alerte au tsunami n’a été lancée.
L’agence météorologique japonaise a quant à elle évalué la magnitude à 6,2, tout en précisant sur son site internet qu’il ne posait «aucun risque de tsunami». La secousse, qui s’est produite à 04h47 locales (21h47 en Suisse), a été ressentie dans la banlieue de Tokyo, selon les médias japonais.
Le deuxième séisme, en Nouvelle-Zélande, s’est quant à lui produit à 10h20 (00h20 jeudi en Suisse) au large de la côte de la région isolée de Milford Sound, sur l’île du Sud.
Le service néo-zélandais de sismologie GeoNet a évalué le séisme à 5,9, contre 5,5 pour l’USGS. Le tremblement de terre a été ressenti par la population, mais sans faire de dégâts matériels selon la police.
Le Japon et la Nouvelle-Zélande se trouvent sur la «ceinture de feu» du Pacifique, un arc d’intense activité sismique qui s’étend à travers l’Asie du Sud-Est et le bassin du Pacifique.