Il faudra encore beaucoup de temps dans la lutte contre l’impunité en Syrie, a admis, hier devant la presse, à Genève, Catherine Marchi-Uhel, cheffe du mécanisme indépendant de l’ONU (MIII). Mais le scénario vers la justice pour les victimes devient «plus proche».
Au total, sept requêtes ont été lancées par plusieurs juridictions nationales, dont certaines par la même. Elles viennent d’Europe et «sont en cours», a dit Catherine Marchi-Uhel sans davantage de précisions. D’ici la fin de l’année, le mécanisme va mener ses propres investigations sur les schémas de crime dans deux cas. Il fonctionne comme un bureau du procureur sans avoir le pouvoir toutefois de mettre en accusation. Ses indications et analyses seront relayées à des juridictions nationales ou internationales qui ont cette prérogative.
Ces derniers mois, le mécanisme a conclu un protocole d’accord avec 28 ONG syriennes. Plusieurs Etats ont aussi adapté leur législation pour pouvoir collaborer avec...