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Deux dossiers de preuves sur les crimes en Syrie

Le mécanisme indépendant chargé de préparer les preuves sur les crimes en Syrie veut monter, d’ici fin 2018, ses premiers dossiers.

21 sept. 2018, 00:01
French Catherine Marchi-Uhel, head of the International, Impartial and Independent Mechanism (IIIM), speaks about the International, Impartial and Independent Mechanism to Assist in the Investigation and Prosecution of Persons Responsible for the Most Serious Crimes under International Law Committed in the Syrian Arab Republic since March 2011 (Mechanism), during a press conference, at the European headquarters of the United Nations in Geneva, Switzerland, Thursday, September 20, 2018. (KEYSTONE/Martial Trezzini) SWITZERLAND UNO CRIMES MECHANISM SYRIAN

Il faudra encore beaucoup de temps dans la lutte contre l’impunité en Syrie, a admis, hier devant la presse, à Genève, Catherine Marchi-Uhel, cheffe du mécanisme indépendant de l’ONU (MIII). Mais le scénario vers la justice pour les victimes devient «plus proche».

Au total, sept requêtes ont été lancées par plusieurs juridictions nationales, dont certaines par la même. Elles viennent d’Europe et «sont en cours», a dit Catherine Marchi-Uhel sans davantage de précisions. D’ici la fin de l’année, le mécanisme va mener ses propres investigations sur les schémas de crime dans deux cas. Il fonctionne comme un bureau du procureur sans avoir le pouvoir toutefois de mettre en accusation. Ses indications et analyses seront relayées à des juridictions nationales ou internationales qui ont cette prérogative.

Ces derniers mois, le mécanisme a conclu un protocole d’accord avec 28 ONG syriennes. Plusieurs Etats ont aussi adapté leur législation pour pouvoir collaborer avec...

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