L’attaque a été rapide. Un raid sur un convoi humanitaire qui ravitaillait Barsalogho, une petite ville du nord du Burkina Faso devenue en quelques mois un immense camp où s’entassent quelque 300 000 réfugiés. En pleine après-midi de samedi, les djihadistes ont ouvert le feu sur la caravane, tuant sept gendarmes de l’escorte et six civils. Certains de ces derniers étaient armés et membres des Volontaires pour la patrie. Un bilan sans doute provisoire, six autres militaires étant portés disparus, selon le gouverneur de la province.
La même matinée, cette fois dans l’est du pays, une autre tuerie avait été également attribuée aux groupes islamistes qui opèrent dans le pays. Les clients du marché au bétail de Kompeinbiga sont tombés dans une fusillade. Des hommes armés «ont fait irruption sur des motos et ont commencé à tirer, surtout sur les gens qui tentaient de fuir», a raconté un témoin...