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Des violences xénophobes qui servent l’extrême droite

Les «chasses à l’étranger» qui se sont déroulées en Saxe marquent la dégradation d’un débat politique focalisé sur la question migratoire.

29 août 2018, 00:01
27.08.2018, Sachsen, Chemnitz: Polizisten stehen in der Innenstadt am Karl-Marx-Monument bei einer Kundgebung der rechten Szene, um ein Aufeinanderprallen von rechten und linken Gruppen zu verhindern. Nach einem Streit war in der Nacht zu Sonntag in der Innenstadt ein 35-jaehriger Mann erstochen worden. Die Tat war Anlass f¸r spontane Demonstrationen, bei denen es auch zu Jagdszenen und Gewaltausbruechen kam. (KEYSTONE/DPA/Jan Woitas) DEUTSCHLAND MESSERSTECHEREI CHEMNITZ PROTEST

Deux jours après le meurtre d’un Allemand à Chemnitz et après les agressions xénophobes qui s’en sont suivies, impliquant, dimanche et lundi derniers, plusieurs milliers de personnes proches de l’extrême droite, l’Allemagne garde les yeux rivés sur la situation locale, dans une région très rétive à la politique migratoire du gouvernement fédéral, et où le parti xénophobe Alternative pour l’Allemagne (AfD) a attiré 27% des voix aux élections législatives de 2017. «‘La haine dans la rue’ n’a pas sa place en Allemagne», a mis en garde hier la chancelière Angela Merkel. «Nous avons vu des chasses collectives, nous avons vu de la haine dans la rue, et cela n’a rien à voir avec un Etat de droit», a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse à Berlin.

Hier, la police saxonne a confirmé qu’un syrien de 22 ans et un irakien de 23 ans avaient été placés en garde à...

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