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Des gilets jaune pâle

Un an après le début du mouvement, c’est le désenchantement parmi les manifestants au vu du maigre résultat de la mobilisation. Reportage lors du dernier acte à Paris.

16 nov. 2019, 00:01
epa07186248 A woman wearing a yellow vest, as a symbol of French driver's and citizen's protest against higher fuel prices, waves a French flag during clashes with police forces on the Champs Elysee as part of a nationwide protest in Paris, France, 24 November 2018. The so-called 'gilets jaunes' (yellow vests) protest movement, which has reportedly no political affiliation, is protesting over fuel prices.  EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON FRANCE FUEL TAXES PROTEST

C’était il y a un an, c’était il y a une éternité. Le samedi 17 novembre 2018, à l’appel du chauffeur routier Eric Drouet, 300 000 personnes manifestaient partout en France pour protester contre la hausse des prix du carburant. En quelques semaines, la contestation prenait de l’ampleur et la France découvrait, ébahie, les fameux «gilets jaunes», mouvement hétéroclite qui, un samedi de décembre 2018, parvint même jusqu’à quelques dizaines de mètres du Palais de l’Elysée. Au point de faire craindre à certains, en ces journées hivernales, une authentique crise de régime.

Une révolution? Non, mais bel et bien une révolte comme l’Hexagone n’en avait pas connu depuis les barricades de mai 1968. Une «jacquerie» violente, désordonnée, pleine de bruits et de fureur. Porteuse de chaos, mais aussi d’espoirs d’une vie meilleure, voire même, pour certains, de changements politiques profonds.

Peu de concessions

Un an après, que reste-t-il de...

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