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Des féministes à couteaux tirés

Une tribune publiée dans le journal «Le Monde», mardi, défend la liberté des hommes à importuner. Les réactions n’ont pas tardé.

13 janv. 2018, 00:01
US director David Lynch (R) smiles at French actress Catherine Deneuve 18 September 2002, at the opening of the second Marrakesh Film Festival. A constellation of star directors from Hollywood and other dazzling world actors are set to shine at the festival, which opened for the first time last year only days after the September 11 attacks in New York. (KEYSTONE/EPA/AFP/ABDELHAK SENNA) MOROCCO FILM FESTIVAL

C’est une de ces polémiques au sujet desquelles la France adore se déchirer. En début de semaine, un point de vue cosigné par une centaine de femmes dans «Le Monde» déclenchait une tempête médiatique et politique dans l’Hexagone, relayée aussi dans la presse internationale.

Mais pourquoi un tel déferlement, une telle bataille d’arguments se revendiquant tous d’un point de vue féministe? L’affaire prend ses racines dans l’affaire Weinstein et le slogan #MeToo, qui s’est décliné dans l’Hexagone en #BalancetonPorc. La polémique débute mardi, avec la publication par une centaine de femmes d’une tribune critiquant le phénomène #BalancetonPorc, tel qu’il s’est déployé en France. Parmi la centaine de signataires, on trouve notamment l’écrivaine Catherine Millet, ou encore l’actrice et présentatrice radio Brigitte Lahaie.

Deux générations de féministes

Leur argumentation tient principalement en trois points. Premier point: les signataires défendent une «liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle». Selon elles, le mouvement...

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