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Déplacements: environ 14,6 millions de personnes déplacées dans le monde entre janvier et juin

Les mouvements de population ont été nombreux entre janvier et juin dans le monde. Le Centre de surveillance du déplacement interne indique que la pandémie de coronavirus a aggravé la situation. Les autres causes sont les conflits, les désastres et la crise humanitaire.

23 sept. 2020, 07:42
La Syrie a été confrontée à la plus importante augmentation de déplacés entre janvier et juin parmi les différents pays (ARCHIVES).

Environ 14,6 millions de personnes ont été déplacées de janvier à juin dans près de 130 pays et territoires. La pandémie aggrave la situation, a dit mercredi à Genève le Centre de surveillance du déplacement interne (IDMC).

Parmi les indications, les conflits et la violence ont provoqué 4,8 millions de nouveaux déplacements, surtout en Afrique et au Proche-Orient. Ce chiffre est en augmentation d’un million par rapport à la même période l’année dernière.

Côté pays, la Syrie observe l’extension la plus importante, 1,5 million. Elle est suivie par la République démocratique du Congo (RDC) et le Burkina Faso qui est devenu la crise la plus importante dans la région. Le nombre de nouveaux déplacements internes s’étend dans plusieurs pays africains.

 

 

La directrice d’IDMC Alexandra Bilak relève la «volatilité» des déplacements. La pandémie a «réduit l’accès à la santé et augmenté les difficultés économiques et les menaces en termes de protection pour les communautés déplacées».

De leur côté, les désastres ont provoqué près de 10 millions de nouveaux déplacements. De nombreuses personnes doivent fuir leurs habitations pour de longues périodes. Mais de nombreuses autres refusent de partir, notamment parce qu’elles redoutent d’être infectées au Covid dans des sites d’évacuation.

La crise humanitaire au Yémen s’est encore détériorée. Aux effets du conflit se sont ajoutés des inondations et le Covid. Les chiffres totaux «sont extrêmement inquiétants» étant donné que la majorité des dommages météorologiques sont attendus pour la seconde partie de l’année, a ajouté Mme Bilak. Elle appelle la communauté internationale à assister les gouvernements.

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